Eau du robinet : les étapes pour la rendre potable
Depuis sa création en 1990, la Semaine du Goût se charge d’enseigner aux consommateurs les notions de gastronomie et de goût. Pour sa 24e édition, l’événement a permis de mettre en valeur l’eau du robinet.
L’exploitation de l’eau
Issue des rivières et des nappes souterraines, l’eau naturelle n’est pas buvable et nécessite plusieurs étapes de traitement pour la rendre potable. En France, la qualité de l’eau du robinet est régie par les règles instaurées par le ministère de la Santé qui utilise surtout des indicateurs sur les aspects microbiologiques et physico-chimiques de l’eau. De leur côté, les agences régionales de la santé (ARS) effectuent des contrôles sanitaires au niveau des captages, des stations de traitement ainsi que des équipements de production et de distribution.
Un observatoire du goût de l’eau
Malgré l’absence d’une réglementation stricte sur le goût de l’eau, les normes instaurées par le ministère de la Santé concernent également les paramètres organoleptiques comprenant la couleur, la transparence et la saveur de l’eau. Chez la Lyonnaise des Eaux, un « nez électronique » a été créé pour repérer les goûts, les odeurs et les constituants volatils de l’eau. Pour impliquer les consommateurs, l’entreprise a mis en place l’Observatoire du Goût de l’Eau, une démarche effective depuis 2002 qui incite aux goûteurs d’eau de faire des constats sur la qualité de leur eau potable.
Des gestes quotidiens
D’après le dernier baromètre TNS-Sofres pour le Centre d’information sur l’eau, 7 Français sur 7 sont satisfaits du goût de l’eau du robinet. Mais pour les plus sceptiques, il existe quelques techniques utiles pour en améliorer le goût : ne jamais utiliser la première eau qui a stagné durant toute la nuit dans les tuyaux, aérer quelques minutes pour que le chlore s’évapore et utiliser une carafe filtrante pour éliminer les éventuels restes de composants volatiles et de calcaires.