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Carafe filtrante

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Eau : quel est le meilleur choix pour la santé ?

Quelle eau boire ? Eau du robinet, eau en bouteille, eau filtrée ? Les consommateurs sont perdus sur le meilleur choix d’eau à boire car les informations sont nombreuses et toutes contradictoires.

-L’eau du robinet : c’est une eau potable qui est conforme à toutes les exigences sanitaires définies par décret. Mais en cas de doute, il faut éviter de consommer le premier jet du matin et laisser le robinet ouvert quelques minutes avant la première utilisation du matin pour bien évacuer les conduites intérieures en plomb.

-L’eau en bouteille : la majorité des eaux en bouteille est d’origine souterraine comme les deux tiers de l’eau du robinet distribuée en France. Mais elles ont un coût considérable et consommer de l’eau en bouteille tous les jours peut s’avérer onéreux en total.

-L’eau minérale : l’eau minérale ne répond pas à la même norme que l’eau de robinet. Certaines sont même refusées en réseau public de distribution car elles ne définissent pas une eau potable. La composition d'une eau minérale doit rester stable dans le temps, et, comparées à l'eau du robinet, les eaux minérales ont droit à peu de traitements. On peut intervenir sur le fer, le manganèse, le fluor, mais on ne fait aucun traitement de désinfection. Les différences entre les marques tiennent aux écarts de minéralisation, c'est-à-dire aux teneurs en calcium, magnésium, fluor, sulfates, sodium... Certaines eaux très minéralisées ne conviennent pas forcément à un usage quotidien ; mieux vaut en vérifier la composition, obligatoirement indiquée sur l'étiquette.

-L’eau de source : l’eau de source est soumise à la même réglementation que l’eau du robinet mais comme l’eau minérale, elle ne subit pas un traitement de désinfection. Une eau de source peut venir de plusieurs sources implantées dans différentes régions et sa composition change en fonction de l’origine. Mais, en magasin, les bouteilles portent le même nom, il faut donc vérifier celui de la source et détailler l'étiquette pour repérer les différences.

-L’eau des carafes filtrantes : l’eau du robinet suscite encore de la méfiance et l’eau en bouteille qu’elle soit minérale ou de source reste couteuse. La carafe filtrante séduit plus de consommateurs mais l’eau filtrée n’est pas pour autant dégradée selon des tests menés en laboratoire.

Concernant le prix, le prix du litre moyen des différentes eaux de boisson est éminemment variable. L'eau du robinet à 0,002 euro le litre en moyenne reste le moins chère. En utilisant une carafe filtrante, le prix du litre est en moyenne multiplié par 20 (0,04 euro), et il explose dès qu'on passe aux eaux en bouteilles : 0,20 euro le litre pour l'eau de source, 0,40 euro le litre pour l'eau minérale, soit 100 à 200 fois plus que le litre d'eau du robinet.

A Avirons et Etang-Salé : l’eau courante n’est pas adaptée à la consommation

La qualité de l’eau potable en France fait l’objet de nombreux débats et de nombreuses enquêtes sanitaires. Selon la Compagnie internationale au Service de l’Environnement (CISE) l’eau courante disponible pour Etang-Salé et Avirons sont impropre à la consommation. La compagnie déconseille vivement de boire de l’eau directement du robinet dans ces communes.

Les sources d’approvisionnement en eau potable dans les hauts d’Etang Salé et des Avirons ont été déclarées impropres à la consommation d’après les études effectuées dans cette zone. La CISE conseille aux habitants des régions concernées de boire l’eau en bouteille et de l’utiliser également pour le nettoyage des aliments. Les professionnels insistent sur la filtration de l’eau du robinet avant toute utilisation. Pour la consommation, il faut d’abord bouillir l’eau pendant 5 minutes avant de les garder dans un récipient pour la consommation. Par contre pour les autres utilisations comme les toilettes, le jardin, ou le lavage, l’eau courant ne présente aucun risque.

Pour la CISE, ces recommandations sont à titre préventives pour éviter les éventuels risques de maladies. En effet, la consommation de l’eau de robinet directe peut entrainer des maux de ventre ou des diarrhées. Les personnes qui présentent des symptômes inquiétantes peuvent consulter le médecin de suite. La CISE fait aussi appel à tout individu qui remarque des anomalies ‘physiques’ dans l’eau coulant de leur robinet d’en informer la CISE au plus vite. Dans la commune, cette situation fait la polémique mais il n’y a pas encore de raison pour paniquer. La CISE adopte la technique ‘ mieux vaut prévenir que guérir ‘. Les habitants des zones concernées peuvent avoir plus d’information sur le site internet de la CISE Réunion.

Eau du robinet : les étapes pour la rendre potable

Depuis sa création en 1990, la Semaine du Goût se charge d’enseigner aux consommateurs les notions de gastronomie et de goût. Pour sa 24e édition, l’événement a permis de mettre en valeur l’eau du robinet.

L’exploitation de l’eau

Issue des rivières et des nappes souterraines, l’eau naturelle n’est pas buvable et nécessite plusieurs étapes de traitement pour la rendre potable. En France, la qualité de l’eau du robinet est régie par les règles instaurées par le ministère de la Santé qui utilise surtout des indicateurs sur les aspects microbiologiques et physico-chimiques de l’eau. De leur côté, les agences régionales de la santé (ARS) effectuent des contrôles sanitaires au niveau des captages, des stations de traitement ainsi que des équipements de production et de distribution.

Un observatoire du goût de l’eau

Malgré l’absence d’une réglementation stricte sur le goût de l’eau, les normes instaurées par le ministère de la Santé concernent également les paramètres organoleptiques comprenant la couleur, la transparence et la saveur de l’eau. Chez la Lyonnaise des Eaux, un « nez électronique » a été créé pour repérer les goûts, les odeurs et les constituants volatils de l’eau. Pour impliquer les consommateurs, l’entreprise a mis en place l’Observatoire du Goût de l’Eau, une démarche effective depuis 2002 qui incite aux goûteurs d’eau de faire des constats sur la qualité de leur eau potable.

Des gestes quotidiens

D’après le dernier baromètre TNS-Sofres pour le Centre d’information sur l’eau, 7 Français sur 7 sont satisfaits du goût de l’eau du robinet. Mais pour les plus sceptiques, il existe quelques techniques utiles pour en améliorer le goût : ne jamais utiliser la première eau qui a stagné durant toute la nuit dans les tuyaux, aérer quelques minutes pour que le chlore s’évapore et utiliser une carafe filtrante pour éliminer les éventuels restes de composants volatiles et de calcaires.

De l’eau potable à volonté grâce à une carafe filtrante

Après les polémiques sur la qualité de l’eau du robinet dans certaines régions françaises, les consommateurs sont à la recherche de solutions pratiques mais efficaces pour permettre à la famille d’avoir accès à une eau buvable de bonne qualité. Sans devoir investir dans les produits en bouteille, nous leur proposons d’opter pour une carafe filtrante, une option fiable disponible en très grande quantité. Parmi les différents modèles proposés sur le marché, Kyzo est une carafe filtrante design de fabrication française, garantie sans Bisphénol A et livrée avec des cartouches rechargeables.

L’eau en bouteille, une solution non écologique?

Même si les réseaux d’exploitation d’eau sont fortement surveillés, les Français ne se fient pas à la qualité de l’eau du robinet. Ce qui explique les 140 000 tonnes de bouteilles en plastique fabriquées, transportées et traitées chaque année dans tout le pays. Et comparée à l’eau du robinet, la bouteille représente un investissement important pour les ménages parce qu’elle est 100 à 300 fois plus chère.

La carafe filtrante Kyzo

En collaboration avec les PME locales, l’entreprise auvergnate Kyzo fabrique ses carafes filtrantes dans le pays avec du plastique et du carton. Avec le choix de ces matériaux de base et la limitation du transport, cette société responsable diminue son empreinte écologique. Pour filtrer le chlore, les sulfates, le calcaire, les matières organiques, les nitrates et les phosphates de l’eau, la carafe filtrante Kenzo utilise un filtre permanent à vider après 100 litres d’eau filtrée, soit environ 30 jours d’utilisation. Après cette période, il suffit de vider le filtre et le remplir avec des nouvelles matières filtrantes.

Une eau potable maison, c’est possible !

Dans leur dernière enquête, les magazines 60 millions de consommateurs et France Libertés ont révélé qu’une bouteille sur cinq présente des traces de pesticides et de médicaments. Une nouvelle qui jette du feu à la poudre avec des consommateurs avertis qui préfèrent dorénavant se tourner vers le filtrage de l’eau du robinet pour avoir une eau potable de bonne qualité. Parmi les méthodes de purification disponibles sur le marché, nous avons sélectionné pour vous :

La carafe filtrante

Pour obtenir une eau potable, il vous suffit de faire couler l’eau du robinet par le filtre du purificateur. Ce dernier est constitué de filtre à charbon actif qui élimine les microbes, les métaux lourds, les pesticides, les herbicides et les nitrates. Avant de choisir votre modèle de carafe à eau, renseignez-vous sur la qualité et l’efficacité des modèles auprès des sites spécialisés comme celui de l’UFC-Que choisir qui rassemble les résultats des tests chez les particuliers.

Le filtre à robinet

Ce dispositif à poser directement sur la bague du robinet filtre l’eau comme la carafe à eau en utilisant une cartouche à charbon capable de purifier 1 200 litres en moyenne. Il agit en neutralisant le chlore, les nitrates, les pesticides, les métaux lourds et le plomb. Cette solution est idéale car elle évite la stagnation de l’eau et le dispositif est efficace durant 3 mois.

L’osmoseur

C’est un filtre à fixer sous l’évier pour permettre la circulation de l’eau par diverses étapes de purification : pré-filtre céramique pour les poussières et la rouille, le filtre avec KDF pour les métaux lourds, la cartouche à charbon pour les bactéries, solvants chimiques et pesticides ainsi que la microfibre en argent qui stérilise les derniers micro-organismes.

Sarthe : présence de métaldéhyde en sortie des stations de traitements d’eau potable

L’agence régionale de la santé (ARS) a affirmé la présence de métaldéhyde en sortie de nombreuses stations de traitements d’eau potable à Sarthe. Utilisé comme anti-limace par les agriculteurs et les particuliers, le métaldéhyde est un composé organique qui peut provoquer des ingestions, des nausées, des vomissements, de la fièvre, des douleurs abdominales, des convulsions et même la mort par défaillance. Toutefois, le taux de métaldéhyde retrouvé dans la région du Loir, de l’Huisne et de Sarthe ne présente pas de risque pour la santé.

Pas de risque pour la santé selon l’Agence régional de la Santé (ARS)

Selon l’ARS, il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Malgré la toxicité élevée du métaldéhyde, les eaux provenant des stations de traitements d’eau de Sarthe restent potables. En effet, le seuil réglementaire appliqué en cas de présence de ce produit dans l’eau est de 0,1ug/l. Le teneur maximal mesuré dans la région est de 1ug/l, un chiffre supérieur à la norme qui ne perturbe pas l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation.

Si la teneur en métaldéhyde est inférieure à 60ug/l, il n’y a pas de risque pour la santé. Ces produits anti-limaces ont été utilisés depuis l’automne à cause des fortes pluies et de la température qui ont contribué à la prolifération des limaces. Le transfert des produits vers les sources d’eau a été favorisé par les conditions météorologiques. Heureusement, les stations ont entrepris des actions correctives pour éliminer ce composé organique et l’eau de Sarthe est sans danger pour la santé.

Santé : présence de traces de médicament dans l’eau potable

D’après les résultats de diverses études sur la qualité de l’eau potable en France, les stations d’épuration ne parviennent toujours pas à éliminer les médicaments et autres substances chimiques contenues dans les eaux usées. Ainsi, diverses molécules actives figurent encore dans l’eau potable et leurs effets secondaires demeurent inconnus.

Des substances rejetées dans l’environnement

Les molécules thérapeutiques présentes dans l’eau du robinet proviennent de la médecine vétérinaire ou humaine. Les urines et les matières fécales sont les principaux porteurs de substances dérivées ou sous forme active initiale. Même si les stations d’épuration disposent des installations adéquates pour filtrer l’eau, il existe certaines substances qui demeurent non traitées. C’est le cas des médicaments, des produits chimiques et des pesticides. Dans un article de la revue Prescrire, ce sont les micropolluants qui sont nocifs pour l’environnement et la santé des utilisateurs. Même si aucun effet sur l’homme n’a été identifié, de précédentes études ont révélé une féminisation de poissons mâles et d’autres espèces aquatiques.

Comment réduire le risque ?

Pour diminuer la présence de ces molécules dans l’eau, il faut à tout prix éviter la surconsommation de médicaments qui incite à jeter les restes dans les toilettes. Par ailleurs, il vaut mieux retourner les médicaments inutilisés dans les pharmacies. Cette mesure est aussi valable pour les produits chimiques (entretien, bricolage, etc.). Enfin, il est conseillé d’utiliser une carafe filtrante innovante destinée à améliorer la qualité de l’eau potable en filtrant entre autres le calcaire, le chlore et les métaux lourds.

Eau potable : une alerte à la pollution aux perchlorates

Une récente alerte à la pollution aux perchlorates de l’eau du robinet a été émise dans plusieurs communes du Nord et du Pas-de-Calais. Selon les données du centre d'exploitation Noréade de Cassel, il s’agit de 5 microgrammes par litre qui présentent un énorme danger pour les personnes à risques.

Des mesures de sécurité

Pour rassurer les habitants des quelques 544 communes, l’agence régionale de la santé ou ARS a proposé aux préfectures d’émettre un arrêté de restriction de la consommation tandis que l’ARS a mis à la disposition du public un numéro surtaxé lui permettant de répondre aux éventuelles questions.

Comment savoir si votre commune figure sur la liste ?

Jusqu’à ce jour, les mesures de restriction de consommation de l’eau potable touchent 544 communes mais le Calaisis, le Dunkerquois, le Douaisis, l'Artois, le Cambrésis et le Valenciennois demeurent les plus concernés. La liste de toutes ces communes est visible sur plusieurs sites internet. Pour les localités qui ne figurent pas sur le document, il faut toujours rester vigilent et veiller à filtrer l’eau du robinet avec des systèmes simples et accessibles comme la carafe filtrante.

L’eau du robinet est devenue dangereuse

Si les taux d’ions perchlorates se situent entre 4 µg/l et 15 µg/l, l’eau du robinet est nocive pour les femmes enceintes et les bébés de moins de 6 mois. Pour les zones qui figurent dans le rouge, cela concerne 10 000 nourrissons et 5 000 femmes enceintes ou allaitantes.

Des effets insoupçonnés

D’après le docteur Sandrine Segovia-Kueny, directrice générale adjointe chargée de la santé publique et environnement, les ions perchlorates deviennent de véritables perturbants thyroïdiens si ils sont ingérés à dose élevée sur une longue période. Même si ils ne sont pas mutagènes ou cancérigènes, les sels de perchlorate ont été utilisés en tant qu’explosifs durant la Première Guerre mondiale.


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