Santé : présence de traces de médicament dans l’eau potable
D’après les résultats de diverses études sur la qualité de l’eau potable en France, les stations d’épuration ne parviennent toujours pas à éliminer les médicaments et autres substances chimiques contenues dans les eaux usées. Ainsi, diverses molécules actives figurent encore dans l’eau potable et leurs effets secondaires demeurent inconnus.
Des substances rejetées dans l’environnement
Les molécules thérapeutiques présentes dans l’eau du robinet proviennent de la médecine vétérinaire ou humaine. Les urines et les matières fécales sont les principaux porteurs de substances dérivées ou sous forme active initiale. Même si les stations d’épuration disposent des installations adéquates pour filtrer l’eau, il existe certaines substances qui demeurent non traitées. C’est le cas des médicaments, des produits chimiques et des pesticides. Dans un article de la revue Prescrire, ce sont les micropolluants qui sont nocifs pour l’environnement et la santé des utilisateurs. Même si aucun effet sur l’homme n’a été identifié, de précédentes études ont révélé une féminisation de poissons mâles et d’autres espèces aquatiques.
Comment réduire le risque ?
Pour diminuer la présence de ces molécules dans l’eau, il faut à tout prix éviter la surconsommation de médicaments qui incite à jeter les restes dans les toilettes. Par ailleurs, il vaut mieux retourner les médicaments inutilisés dans les pharmacies. Cette mesure est aussi valable pour les produits chimiques (entretien, bricolage, etc.). Enfin, il est conseillé d’utiliser une carafe filtrante innovante destinée à améliorer la qualité de l’eau potable en filtrant entre autres le calcaire, le chlore et les métaux lourds.